
La lumière pour horizon
Fruit de la complicité entre un cinéaste et un artiste, La Lumière pour horizon immerge le spectateur dans la relation intime que le graveur Thomas Godin entretient avec la Bretagne, la beauté de son territoire, la richesse de sa langue et de sa culture.
De la poésie du littoral finistérien sculpté par la marée à celle des couleurs des vitraux de la cathédrale de Reims et de Saint-Pol-de-Léon, en passant par l’atelier Landernéen de l’artiste, ce film de 45 minutes est une invitation au voyage. Un voyage topographique autant qu’esthétique à la découverte d’un processus créatif exigeant et d’une Œuvre polysémique.

Pendant une dizaine de jours, la caméra du cinéaste Romain Arazm accompagne discrètement l’artiste sur les lieux finistériens qui, en marquant profondément son imaginaire, sont devenus la matière de son œuvre. Au guidon d’une moto des années 50, Thomas Godin revient à Saint-Pol-de-Léon où il a passé les premières années de sa vie. Deux chocs visuels semblent avoir été à l’origine de sa démarche : les infinies nuances de bleu d’un littoral que le graveur connait jusqu’au bout des yeux et le chromatisme intense des vitraux de la cathédrale, épicentre de l’évêché du Léon. « Il y a quelque chose de très proustien à revenir ici » confie l’artiste.


